
Dénommer l’immersivité sonore / Denominating sound immersivity

« gê » @ the ACOUSMATIV Festival
Its 16-channel version will be diffused at the National Museum of Contemporary Art (MNAC) during the ACOUSMATIV festival, which will take place in Bucharest, Romania, from November 14 to 27, 2025.

« gê » on the Acousmignon 41-T device of the Acousmativ Project
« gê » was diffused from October 1 to 6, 2025 as part of the Simultan Festival in Timisoara, Romania.

7th Tehran International Electronic Music Festival
Lecture on the theme of The concept of Volumiphony.

Spectral view of the first 2 movements of my new and first volumiphonic work (32 channels). Writing in progress

Dans un contexte de spatialisation volumétrique, l’espace géophonodésique (mot-valise associant géodésie et géophonie) est constitué des horizontales x & y et de la verticale z .
Verticalement, cet espace géophonodésique se réparti idéalement en 5 étages que nous dénommons sur le dispositif 32.2 du CRANE lab :
le plein ciel
en l’air
à hauteur d’oreille
l’entresol
le (sous-)sol
Pour que l’espace composé soit finalement identique à l’espace entendu, il faut absolument éviter toute forme de compression (encodage) générée par des algorithmes “standardisant” [1] à contre pensée des cheminements & trajectoires des masses sonores.
Ainsi pour une meilleure reproduction des espaces composés, nous privilégions la dimension dite “forêt primaire” plutôt qu’un dôme ou cube normalisé et formatisant.
L’une des voies de recherche dans le futur proche sera la conception d’un acousmodrone afin de rendre mobile les points haut-parlants de diffusion. Il permettra une spacialisation volumétrique incroyable des masses sonores (regroupements/densités stationnaires ou se déplaçant, éparpillements, nuées, etc.), ce que ne peuvent pas faire les dispositifs actuels.
Ainsi ces hypomnémata rendront possible l’acte noétique de composer en acousmatique volumétrique.
[1] Les architectures algorithmiques sont extrêmement dangereuses car elles conditionnent et faussent les trajectoires pensées et écrites du compositeur.

Alors qu’au milieu du vingtième siècle, un grand nombre de compositeurs dé-standardisaient la configuration des orchestres en créant des contextes spécifiques à chacune de leurs œuvres, soixante dix ans plus tard, nous assistons exactement à l’inverse en musique électronique et acousmatique : une normalisation incroyable et malheureuse des dispositifs de diffusion : en dôme, en cube, en ligne tout autour …
La vie n’est pas ainsi faite, ni souhaitable.
Que ce soit en milieux urbains ou dans la nature, la richesse et la diversité des espaces acoustiques rencontrés ne peut être réduite aux seuls cubes, sphères … et toutes autres structures géométriques.
Dans une composition multicanale, la situation des canaux dans l’espace volumétrique faisant sens, le compositeur est souvent confronté à des choix cornéliens face à la complexité et surtout à la diversité des dispositifs existants. Comment adapter une œuvre conçue pour un dôme à un dispositif style “forêt primaire“ ? Et vice-versa …
Aussi, personnellement, j’ai choisi un processus autre pour ma prochaine œuvre 32 canaux :
Ainsi cette œuvre pourra être diffusée plus aisément via divers dispositifs.









Ma dernière œuvre, tout juste terminée :
My latest work, just finished :

















formes d’ondes et spectral – version octophonique







Online on Deezer !

Stations 10, 11, 12 & 13
1h41 of Acousmatic music

Pour la prochaine – For the next
Station 14
VCV Rack
m’accompagnera durant plusieurs mois dans mes recherches en synthèse sonore
will accompany me for several months in my research in sound synthesis.
On line !


Station 13 of « l’Odyssée » – 1st part (quadraphonic version)










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